C’est à l’occasion de l’organisation d’une soirée de Gala de charité le 29 février prochain, initier par sa Fondation «Salif Keita pour les albinos » au Diataland, à l’occasion de ses 50 ans de sa carrière que le chanteur Salif Keita s’est retrouver face à presse malienne dans le hall de l’espace Mofou au mali.

Ce point de presse animée par le concepteur du tube « Mandjou » en compagnie de Bah Hafissatou, directrice de ladite fondation, avait pour objectif d’éditer l’opinion sur les activités de la fondation Salif keita, qui selon Hafissatou :

« Ces Activités vont de la protection des albinos à la sensibilisation de la population et aux plaidoyers auprès des autorités pour la prise charge des albinos, intervient aussi dans la distribution gratuite de crème solaire au Albinos et la prise en charge de traitement pour ceux d’entre eux qui ont le cancer. »

Ensuite à la question sur l’origine de la source de financement de la fondation :

« Toutes les activités de la fondation ont été financées par Salif Keita en personne. Et c’est justement pour lever des fonds enfin de venir en aide d’avantage aux albinos et aux enfants en attentes de transplantation cardiaque que l’artiste organise ce gala de Charité. La totalité des bénéfices de l’événement sera reversée à la fondation. » Affirme Hafissatou Bah, selon nos confrères de bamada.net

Dans sa prise de parole, Salif Keita selon le média malien, dit être fière de contribuer au bien-être de cette couche vulnérable de la société et déplore le manque d’accompagnement des autorités en réaction aux propos qu’il a tenu sur la politique française au Mali.

“ La France a interdit à l’association la chaîne de l’espoir et à tout le monde de m’aider et le gouvernement fait la même chose.” A-t-il expliqué

 

À rappeler que le Domingo de la musique africaine « Salif Keita », s’était vu refuser le salon VIP de l’Aéroport International de Gbessia Conakry, lors de son déplacement en Guinée dans le cadre des festivités de fin d’année 2019, dont il était la tête d’affiche de trois spectacles.

Youssef Haidara