Mamadou Thug

 Parmi les deux représentant du secteur culturel guinéen au Conseil national pour la transition CNT, le comédien Mamadou Thug ne digère toujours pas la non prise en compte de la culture dans le volet recettes de la Loi de finances rectificatives pour l’exercice 2022 adopté hier, lundi 19 septembre à l'Assemblée nationale.

 

Il s’agit là des recettes qui se chiffrent à plus 26,19 milliards de francs guinéens dont la culture est restée en marge. L’honorable conseiller Thug dénonce donc la non prise en compte de la culture dans le rapport présenté par la commission du plan, des affaires financières et du contrôle budgétaire.

 

« Aujourd’hui, il faut que le gouvernement, l’Etat guinéen, comprenne que la culture apporte beaucoup à l’économie nationale. Quand j’ai lu le bottin, j’ai pris tout mon temps, j’ai discuté avec les conseillers nationaux, j’ai vu quelque part comme exemple, c’est écrit spectacle zéro (0). Pourtant, tous les organisateurs de spectacles ont des licences qu’ils ont eues à travers l’agence guinéenne de spectacles qui est un département de la culture. Alors, tu ne peux pas organiser un spectacle dans ce pays sans payer les taxes » a-t-il rappelé en premier avant d’enchaîner

 

« Après, on dit que le volet recette, la culture n’apporte rien. C’est une insulte. Je le dis à qui veut l’entendre, nous apportons beaucoup à l’économie guinéenne. On ne doit pas voir la culture seulement du côté divertissement. On doit voir la culture sur deux aspects… i on ne tient pas compte de ce que nous apportons, après on parle de budget, de la loi rectificative, je ne peux pas voter cela. Je suis désolé ! Et, dans les recommandations, dans aucun cas, on a parlé de la culture. Donc, moi, c’est ça mon problème ».

 

Cependant, l’auteur du slogan ‘’ça c’est moi ça’’ ne compte pas rester les bras croisés, guinéematin rapporte que dans les jours à venir, Mamadou Thug envisage de rencontrer « les différents techniciens du département de la culture, du tourisme et de l’artisanat pendant la LFI (loi de finance initiale), on va discuter. Aujourd’hui, c’est à eux de faire comprendre au Premier ministre, à son gouvernement et au ministère du Budget que la culture apporte beaucoup d’argent à la Guinée ».

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