Après quatre longues années d’interruption, c’est reparti pour la Quinzaine des arts et de la culture. Hier jeudi 8 décembre, le ministre de la culture, du tourisme et de l’artisanat a donné le coup d’envoi de la nouvelle édition à la maison des jeunes de Matam Lido. Ce concours servira de porte d’entrée pour la prochaine édition du Festival national des arts et de la culture.

Placé sous le thème ‘’L’Art et la Culture au service de la paix et de la cohésion sociale’’, du 8 décembre, la compétition mettra en œuvre les 333 sous-préfectures, les 33 préfectures, et les 6 communes de Conakry, avec au total 16.000 artistes pour 2300 spectacles de danse traditionnelle sur 339 scènes jusqu’au 23 décembre prochain. Au programme, plusieurs disciplines seront mises à l'épreuve dont :  la danse patrimoniale, des percussions, de la musique traditionnelle, du théâtre, de la chorale et du récital.

À l’occasion de ce lancement, le maire de Matam, Ismaël Condé n’a pas caché sa satisfaction d’accueillir le coup d’envoi de ce concours : « Avoir l’honneur d'abriter cette cérémonie inaugurale fait de nous par excellence la Commune Artistique et culturelle de Guinée. C’est une Commune de culture, c’est le berceau de toutes les civilisations culturelles dans notre pays. La Guinée est fondée sur la culture, sur les valeurs culturelles ancestrales. Si le gouvernement de transition décide de perpétuer cette tradition pour redonner à la Guinée son image culturelle, nous ne pouvons que nous réjouir ».

Ministre de la Culture, du tourisme et de l’artisanat, Alpha Soumah revient sur les enjeux de cette compétition : « le thème de cette année est clair, c’est une affaire qui nous concerne tous. Nous devons nous donner la main et servir d’exemple, démontrer que nous pouvons être unis à travers les arts, à travers les arts et la culture. Cette culture est un bien public qui a toujours favorisé la promotion de la paix cohésion sociale au sein des communautés. A cet égard, sa valorisation reste et demeure l’affaire de tous, car aucun développement ne peut être équitable et durable s’il ne tient pas compte de la richesse et de la diversité culturelle du pays. Ces 15 jours de spectacles aboutiront au développement et à l’enrichissement de la diversité des expressions culturelles guinéennes », promet le ministre.