Depuis la vulgarisation de la loi L/2019/0028/AN du 07 juin 2019, portant protection de la propriété littéraire et artistique en République de Guinée, renforcée par le Décret 0305 du 20 juin 2022 fixant les modalités d'application de la loi référencée, le Bureau guinéen du droit d’auteur est à pied d’œuvre pour son exécution dans sa totalité. C’est dans cette perspective que le BGDA a lancé un atelier axé sur le thème : « Renforcement de capacités sur le droit d'auteur, la propriété littéraire et artistique en République de Guinée ».
Cette formation comprend plusieurs modules et se déroulera les 25 et 26 juillet dans l’enceinte de l’Université Koffi Annan de Guinée. Au terme de cette activité, l’objectif sera de faire en sorte que les gens sachent que les droits des auteurs sont protégés. « Vulgariser cette loi permettra à tout un chacun de comprendre qu’il faudra désormais s’acquitter des droits d’auteur et à partir d'aujourd’hui, je pense que la perception de ces droits sera efficace », explique Michel Théo Lamah, directeur général du BGDA.
Le patron du BGDA souligne que cet investissement en Ressources Humaines dans le secteur de la culture vise à sortir nos auteurs de la précarité. « Dans la plupart du monde, quel que soit le stade de développement, il est admis que pour une question de justice sociale les créateurs intellectuels ont tout égard dû bénéficier de la protection de leurs œuvres… Durant ces 2 jours, vous aurez la possibilité d'échanger avec les cadres de la Direction du BGDA afin de vous outillez du contenu de la loi référencée, aussi la défense des intérêts matériels et moraux de nos créateurs ». Il leur souhaite une meilleure appréhension des thématiques qui seront présentées pour que l’efficacité soit de mise dans les localités respectives.
Représentant du ministère de la Culture, du tourisme et de l’Artisanat, à cet atelier, Moussa Fofana, conseiller juridique déclare que cet atelier est nécessaire pour l’épanouissement des créateurs guinéens et étrangers. Il rappelle que le droit d’auteur n’a pas de frontière. « C’est pourquoi les organisations de gestion collective ont obligation de protection nationale, indépendante et impartiale. Cette formation vise à vous outiller sur la gestion des droits d’auteur, et d’avoir le langage en matière de perception, vulgarisation et de défense des droits d’auteur ».
Pendant ces deux jours de formations, ils seront une centaine à être formés sur ce thème à l’issue duquel les intérêts moraux et patrimoniaux des auteurs seront bien défendus. Ce qui permettrait aux créateurs de vivre de leurs droits d’auteur, mais aussi au grand public de savoir que le droit de ces derniers est protégé par la loi.
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