Paquill.jpg

Dans une interview accordée à Cis Médias, Charly Paquillé, ex-sélectionneur de l'équipe nationale a profité de l'occasion pour faire des révélations surprenantes sur son passage à la tête du Syli National. Alors qu'il a dirigé l’équipe lors des deux premières journées des éliminatoires de la CAN 2025, il a évoqué une histoire insolite de maraboutage qui aurait perturbé plusieurs joueurs durant les matchs contre la République Démocratique du Congo (RDC) et la Tanzanie.

 

Sans nommer de personnes impliquées, Paquillé a dévoilé deux incidents qui, selon lui, ont affecté la préparation de l’équipe. Le premier est survenu juste avant le match contre la RDC : « Nous sommes arrivés au stade sans chaussettes », a-t-il expliqué. « Il a fallu envoyer les intendants en taxi-moto pour en chercher. » Une situation cocasse qui aurait pu paraître anodine, mais qui, selon lui, était un premier signe de désorganisation.

 

Le second incident, plus troublant, a eu lieu lors des préparations du match face à la Tanzanie. Paquillé décrit une atmosphère tendue, marquée par des murmures et des préoccupations parmi les joueurs. Il raconte qu’Ibrahima Sory Conté, l’un des cadres de l’équipe, a dû intervenir pour apaiser les esprits. Ce dernier aurait calmé deux ou trois joueurs visiblement perturbés par une histoire de chaussettes trempées dans des substances traditionnelles. « J’ai demandé aux joueurs ce qui se passait », poursuit Paquillé. « Ils m’ont dit que leurs chaussettes avaient été imbibées de produits traditionnels, et cela a créé une véritable polémique au sein du groupe. »

 

Face à cette situation, l’ancien sélectionneur se dit déconcerté. Il affirme ne pas savoir si ces pratiques étaient destinées à renforcer l’équipe ou si elles avaient été faites avec ou sans le consentement des joueurs. Ce manque de clarté aurait provoqué une vive colère chez lui, d'autant plus que certains joueurs refusaient catégoriquement de porter ces chaussettes "traitées". Il a fallu de longues discussions pour apaiser les tensions.« Ce n’est pas possible, vraiment », conclut-il, exprimant son désarroi face à une situation qu'il juge inacceptable pour une équipe nationale.

 

Ces révélations soulignent les difficultés rencontrées par Charly Paquillé durant son mandat à la tête du Syli National. Elles jettent également une lumière troublante sur des pratiques ésotériques qui semblent encore jouer un rôle dans certaines équipes africaines, malgré le professionnalisme attendu au niveau international.

  • 0
  • 0
  • 0
  • 0
  • 0
  • 0