Après avoir terminé meilleur buteur de Clermont-Ferrand la saison dernière et aider son club auvergnat à décrocher une première promotion dans l'élite du football français, l'attaquant guinéen Mohamed Bayo enchaîne les performances en Ligue 1 Uber Eats où il a déjà inscrit huit buts de la campagne en cours et en a encore une belle occasion d'être le roi de Clermont s’il se rende à Angers en forme pour leur match le Round 18 du championnat français le dimanche 12 décembre.

Avant ça, il a accordé une longue interview au journal de la ligue 1 dans laquelle il s'est exprimé sur plusieurs sujets notamment sur les objectifs de son club et sur la sensation de jouer au poste d'attaquant.

Clermont peut-il marquer les esprits dans l'élite ?

« On peut faire sa place. C'est à nous d'être plus rigoureux en fin de match et d'essayer de s'adapter pour ramasser des points, mais je pense qu'on a le niveau pour le faire. L'objectif est d'essayer de gagner les deux. Matchs à venir - ce serait bien de prendre des points et d'essayer de ne pas perdre. Obtenir 20 points avant la fin de l'année serait un bon moyen de démarrer sur une dynamique positive au début de l'année prochaine. » A t'il dit en premier

Vous aviez l'habitude de jouer comme ailier droit. Parlez-nous de votre changement de poste.

« À l'époque, je n'étais pas vraiment d'accord avec le fait de me jouer en tant qu'attaquant. Mais avec le temps, je me suis habitué au rôle... Ce n'était pas la position que j'aimais le plus, mais dans le fin, marquer des buts me rend heureux ! Un attaquant passe parfois de longues périodes sans ballon, surtout dans cette équipe où on se passe beaucoup le ballon. On ne voit pas beaucoup l'attaquant. Quand on ne marque pas, quand on n'avez pas un bon match, les gens ont tendance à vous tirer dessus alors que ce n'est pas nécessairement de votre faute. »

« Je suis heureux, mais ce n'est pas facile d'être un attaquant ! Tout le monde vous tire dessus, mais quand vous marquez, vous êtes le roi. Chaque semaine, vous devez vous mettre au défi. Chaque semaine, vous devez vous battre à nouveau. Si vous en avez l'occasion, si vous la ratez, vous ne devez pas laisser le doute s'installer... Ce n'est pas une tâche facile. » a conclu le joueur guinéen.