La Guinée a célébré le 2 octobre dernier l’an 60 de son accession à l’indépendance. Pour marquer l’évènement, l’équipe chargée de la gestion des festivités devait concevoir un logo pour cette fête historique. Mais après la célébration du 2 octobre, le logo qui a été placé sur tous les supports visuels de l’évènement à travers le pays, fait l’objet de polémique sur la toile.
Un manque de créativité ?
Comme ce fut le cas pour plusieurs grandes cérémonies qui ont connu des ratés, il faut noter que la Guinée a souvent du mal à créer et exporter ce qu’elle a de particulier à l’occasion de ses évènements historiques. Cela s’est fait remarquer au cours de cette fête de l’indépendance à travers le logo plagié représentant l’an 60 de l’indépendance du pays.
Pourquoi pas un logo en rapport avec les valeurs de la nation ?
La Guinée regorge de plein d’éléments culturels qui pouvaient servir à faire un logo professionnel reflétant les vraies valeurs de cette nation en fonction de la stratification de cette société et notre diversité culturelle, mais hélas juste un logo copier-coller chipé sur internet et dépourvu de tout professionnalisme.
J’ai 60 ans, je suis guinéen et fier de l’être. #Guinee60 J - 1 pic.twitter.com/ln0HIGXT8b
— Ministère de l’Information et de la Communication (@InfoComGN) 1 octobre 2018
Le secret dévoilé !
A la vieille de l’indépendance nous nous sommes rendus compte que le logo utilisé par l’équipe organisatrice dudit évènement, n’était rien d’autre qu’un logo plagié. A part l’ajout des couleurs : le rouge jaune et vert, rien de nouveau sur le logo initial pris sur le net!
Apres avoir suivi la piste, on découvre que l’image originale téléchargé sur internet, appartient à Shutterstock.com, un site d’édition de logo préconçu en ligne accessible à tous et libre de droit.
Troublant, n'est-ce pas? Celui qui a fait cette découverte n’est autre que l’infographe, Mountaga Dramé. Il a dévoilé le secret le 04 octobre dernier, dans un post sur Facebook qui disait délicatement : «Où se trouve la créativité au moins mettre une petite différence !».
A qui la faute… ?
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