Le chanteur urbain Alassane Sacko alias King Alasko s’est complément lâché sur scène le 22 octobre à l’esplanade du palais du peuple lors du concert de Davido. Invitée sur le podium par Soûl Bang's, la révélation de la musique urbaine a eu à faire une petite démonstration à côté de l’auteur de ‘’Cosmopolite'' ". Lors de ce passage, Alasko a immédiatement avoué au public qu’il a déjà rejoint le label RNB BOSS Music. Un label créé par Soûl Bang's. Alors que son manager, Darck One qui d’ailleurs ne partage pas encore l’avis de son artiste, jusque-là n’était pas informé de la situation.

 

Depuis quelque temps maintenant Alasko est devenue la convoitise de producteurs guinéens. Le concepteur de ‘’Solda du peuple’’ a été côtoyé par plusieurs labels de Conakry ces derniers temps. Mais le concepteur le ‘’boulouboulou’’ a déjà fait son choix. Devant le public massivement mobilisé dans la soirée du dimanche sur l’esplanade du palais du peuple, il annonce clairement qu’il a rejoint la bande de RNB BOSS Music. Et il fut acclamé pour cette décision.

 

 

Mais dans les coulisses, les appréciations n’étaient pas  de mêmes. Son manager  qui est en négociation avec d’autres maisons pour décrocher le meilleur contrat, n’a pas apprécié le comportement de son artiste. Il s’est facilement fait emporté par la colère face à son chanteur. Selon Darck One, rien n’est d’abord  ficelé comme contrat avec RNB BOSS MUSIC pour faire cette annonce. Il trouve déjà qu’il y ait d’autres  qui veulent  fournir plus d’efforts pour la réalisation de leur produit. Donc pour lui, cette annonce de King Alasko n’a pas d’impact. Selon ses dires, les portes sont toujours ouvertes aux meilleurs producteurs.

 

Suite à cette surprenante intervention de Darck One, ceux  qui  ont observé  la scène, ont  déjà compris que l’affaire est  loin d’être terminée. Et la question que beaucoup se posent, est de savoir comment  Soul  Bang’s a fait pour  convaincre Alasko sans le consentement de son manager sachant qu’il existe déjà un contrat de management entre les deux?

 

Affaire à suivre…

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