L'obtention d'un visa pour la France s'apparente de plus en plus à un parcours du combattant, en particulier pour les artistes guinéens. Après Tati Tati et Petit Ousté, voici que les rappeurs Mc Freshh et Thiird, représentants de la scène musicale guinéenne en plein essor, sont confrontés à ce défi épineux.

C'est avec une grande désolation et frustration que ces jeunes artistes ont annoncé à leurs fans qu'ils ne pourront pas participer à la deuxième édition du festival Urban Made Ouest à Laval, en France. Cette absence regrettable est motivée par le fait qu'ils n'ont pas réussi à obtenir le visa nécessaire à l'ambassade de France, une étape devenue véritablement complexe et souvent décourageante pour de nombreux artistes guinéens cherchant à étendre leurs horizons musicaux au-delà des frontières nationales.

Dans des messages touchants publiés sur leurs pages Facebook respectives, Thiird et Mc Freshh ont exprimé leur profonde déception et leur désarroi face à cette situation. Ils avaient pourtant mis en place tous les garants et assurances requises pour leur participation, mais ces efforts se sont malheureusement heurtés au refus du visa.

Mc Freshh, dans son message poignant, a soulevé une problématique cruciale : le manque de garanties et de soutien institutionnel pour les artistes guinéens qui cherchent à se produire à l'étranger. Il a mis en exergue le besoin urgent de structures fiables et crédibles capables de donner ces garanties auprès des ambassades étrangères.

Ces messages touchants reflètent les difficultés auxquelles sont confrontés de nombreux artistes lorsqu'ils tentent de partager leur art à l'échelle internationale, mettant en lumière l'importance de soutenir la créativité et la détermination artistique malgré ces obstacles. Les deux rappeurs réaffirment leur engagement envers leur passion pour la musique et promettent de rester concentrés sur leurs projets à venir malgré cette déception.