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Alors qu'il se fait de plus en plus rare sur la scène du rap guinéen, le rappeur Mc Freshh a récemment partagé ses réflexions sur le rap en langue locale lors de son passage dans "La Minute Podcast" chez nos confrères de Pauz. Contrairement à son confrère Mr Leblack, Soguë Khônè met l'accent sur l'importance de l'authenticité dans la musique guinéenne.

 

 

Le concepteur de '' Vice" a exprimé l'importance de chanter en langue locale pour se démarquer dans le paysage musical. "C'est très important de chanter en langue locale, parce que je mise beaucoup sur l'authenticité. Je vais rapper en français, mais lorsque je me retrouve, par exemple, face à un Nekfeu ou face à un Ninho, les gens vont toujours préférer un Ninho. Mais lorsque ce dernier rappe en français et moi je viens imposer le même flow en soussou, les gens vont kiffer ce que je fais. Pour que la musique guinéenne s'exporte, il faut qu'on ait une vraie authenticité," a-t-il déclaré.

 

Il a également souligné que rapper en français ne lui avait pas permis de toucher un public assez large. "Moi, personnellement, depuis que je rappe en français, je n'ai pas eu un public assez large, mais je remarque que lorsque je le fais en soussou, en malinké, en poular, ça touche tellement de personnes et c'est ça l'objectif aussi, toucher assez de monde."

 

Contrairement à Mr Leblack, qui critique le rap en langue nationale pour sa portée limitée, Mc Freshh défend cette pratique comme un moyen d'atteindre un public plus large et de promouvoir l'authenticité culturelle. 

 

https://youtube.com/shorts/edeqwvihteY?si=SheZm4t6J84zkJgd

 

 

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