La chanteuse guinéenne Sirani a récemment été l'invitée de l'émission Le Mag, diffusée sur la chaîne TVS Monde. C’est dans le cadre de promouvoir son nouveau clip intitulé "In Love", mis en ligne récemment. Lors de cette interview, elle a partagé des anecdotes personnelles et professionnelles, offrant un aperçu de sa carrière et de ses influences.

 

Interrogée par l'animatrice sur les enseignements reçus de sa mère, la célèbre chanteuse guinéenne Sayon Camara, plus connue sous le pseudonyme Taramakhè, Sirani a répondu avec émotion : "Ce que j’ai appris de ma mère en priorité, c’est la passion, l’amour de ce qu’on fait, le courage et la détermination dans cet art qu’est la musique, et beaucoup d’autres conseils…"

 

La conceptrice du titre « c'est la valeur », a également évoqué sa formation musicale, précisant qu'elle s'est enrichie en observant et en travaillant aux côtés de sa mère : "Je me suis formée à travers le travail de ma mère, à côté d’elle quand je l’entendais chanter, les techniques. Voilà, ça a toujours été une formation et jusqu’à aujourd’hui, ça continue, ça ne s’arrête pas…"

 

Quant à ses influences musicales, Sirani a souligné son identité artistique particulier : "Moi, je suis une artiste franco-guinéenne. Mon style, c’est l’Afro Mandingue. Je n’oublie pas les sonorités de chez moi, la Guinée, sans oublier de les mélanger avec d’autres styles, tels que le Donbolo…"

 

À l'image du dicton "le fruit ne tombe jamais loin de l'arbre", Sirani marche sur les traces de sa mère tout en apportant sa propre vision artistique. Avec des ambitions de fusionner des cultures et des sonorités variées, elle se distingue par un style innovant. Son dernier clip témoigne de son aspiration à se faire une place sur la scène internationale.

 

Pour rappel, Sayon Camara, épouse du guitariste Mamadou Lakras Cissoko, est une célèbre artiste guinéenne et bête de scène. Elle a marqué l’arène musicale avec de nombreux projets tels que son album "Dinguiraye" ou son hit " Yéfoussé". Inscrite dans la lignée des grands griots de la civilisation mandingue, elle est la première Africaine nommée artiste de l'UNESCO pour la paix en 2002.

 

 

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