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C’est une véritable onde de choc qui a frappé la Guinée et sa diaspora : le Syli national ne participera pas à la Coupe d’Afrique des Nations 2025, prévue au Maroc. Une défaite amère face à la Tanzanie, pourtant perçue comme un adversaire abordable, a scellé le sort de l’équipe nationale. Une simple victoire ou même un match nul aurait suffi pour décrocher le précieux ticket de qualification, mais le rêve s’est transformé en cauchemar.

 

Dans un climat de frustration généralisée, où critiques et regrets fusent sur les réseaux sociaux, un geste a particulièrement retenu l’attention. Mohamed Sylla, plus connu sous le nom de MHD, rappeur français d’origine guinéenne, a exprimé son indignation d’une manière singulière : un doigt d'honneur adressé directement à la Fédération guinéenne de football (FGF). Ce geste de défiance n’est pas passé inaperçu. Sur son compte Instagram, MHD a clairement pointé du doigt l’instance dirigeante du football guinéen, l’accusant implicitement d’incompétence et de négligence. Selon lui, les dirigeants du football guinéen n’ont pas pris les mesures nécessaires pour soutenir le Syli et garantir sa place dans cette compétition majeure, une responsabilité qu’il juge inexcusable.

 

Une fédération sous le feu des critiques

 

Les reproches envers la FGF ne datent pas d’hier. Le geste de MHD, bien qu’iconoclaste, reflète un ras-le-bol partagé par une partie importante de la population guinéenne. L'échec du Syli à la CAN-2025 est d’autant plus difficile à digérer qu’il survient dans un contexte où le football est un véritable moteur d’unité nationale en Guinée. Avec des joueurs talentueux comme Serhou Guirassy, qui brille actuellement en Europe, beaucoup espéraient voir l’équipe nationale figurer parmi les meilleures du continent.

 

Pourtant, cet échec révèle une réalité plus profonde : le besoin urgent de réformes au sein de la FGF pour redonner au Syli sa gloire passée. Si le football est souvent le miroir d’une nation, alors cette élimination est le reflet d’une gestion défaillante qui appelle à un sursaut collectif. Le Syli national devra se reconstruire, tout comme la confiance des supporters envers la Fédération. Car si le football est une passion, il ne peut survivre sans espoir.

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