Banlieuz’art, entre passé et immortalité
Dans un ton sincère et direct, King Salomon a livré une déclaration choc :
« Le groupe Banlieuz’Art est mort il y a longtemps, mais Banlieuz’Art est immortel ! »
Une phrase qui interpelle, mais qui reflète l’héritage durable du groupe dans l’industrie musicale guinéenne. Bien qu'il reconnaisse la fin d’une dynamique collective, il assure que les projets déjà réalisés sortiront en temps voulu : « Ce qu’on a eu à faire n’a qu’à sortir et ça va sortir… »
Une administration assumée par Marcus
King Salomon a également précisé que c’est Marcus, l’autre membre du duo, qui gère l’administration du groupe et les contrats. En réponse aux accusations de désengagement formulées par Campbell, King n’a pas mâché ses mots, soulignant qu’il préfère se concentrer sur son parcours personnel et spirituel :
« Moi, je dis Al Hamdoulilah. Ce sont les gens qui viennent profiter de moi, de ma sueur. Ils pensent qu’ils grattent sur mon dos. Moi, je veux rejoindre mon Dieu, sans rien devoir à personne. »
Une critique acerbe de l’industrie musicale guinéenne
King Salomon n’a pas hésité à critiquer le milieu artistique en Guinée, qu’il accuse de favoriser la médiocrité et d’ignorer les talents authentiques :
« Toute cette armada de la musique guinéenne, tous ceux qui sont en haut, ne peuvent pas m’aimer. Les Guinéens aiment l’ignorance et la médiocrité. Moi, je suis quelqu’un, on ne me dicte pas ma loi. »
Au cours de l’entretien, il a également abordé des sujets liés à leurs voyages en Europe et son absence lors du concert de Dakar, des événements qui avaient suscité des interrogations parmi les fans.
L’interview de King Salomon suscite des réactions variées. Si certains saluent son franc-parler et son authenticité, d’autres y voient une déclaration qui pourrait fragiliser davantage l’image du groupe Banlieuz’art.
Pour découvrir l’intégralité de cette interview, regardez la vidéo ci-dessous.
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