Depuis décembre 2019 la Covid19, aussi appelé le Coronavirus a engendré des impacts considérables sur l’économie mondial. En Guinée par exemple, les conséquences de cette pandémie notamment les restrictions sanitaires et la fermeture des frontières ont conduit à une fulgurante flambée des prix de denrées alimentaires sur les marchés. Une situation qui laisse la population dans une précarité sans précèdent, surtout avec l’annonce de l’arrêt des subventions (transport, électricité, eau etc.)
La pandémie de coronavirus, a non seulement entrainé des pertes de revenus pour de nombreuses personnes mais elle a également modifié les habitudes des consommateurs, avec des répercutions énormes auxquelles ils doivent faire face en posant beaucoup de questions notamment sur les stratégies à adopter pour s’en sortir.
- ETUDES COMPARATIVES :
« Covid19 impacte beaucoup l’économie actuellement. Le même constat sur le transport des marchandises, par exemple un contenaire de la Chine qui coutait 7000-8000 dollar, actuellement les commerçants le transporte à 15000 dollars, tout est aussi doublé au niveau du dédouanement au port, cela contribue beaucoup à l’augmentation des prix. »
Il ajoute aussi : « Le commerçant ne perd pas, de toutes les façons il va chercher à gagner son petit intérêt. Dans l’intervalle de 2015 à 2017, le sac de riz coutait à deux cents et quelques milles mais actuellement c’est 300milles- 320milles. Le sac de sucre coute 390milles. Depuis que j’ai commencé à vendre je n’avais pas connu cette augmentation…» A expliqué un commerçant.
- LE MEME CONSTAT POUR LES PRODUITS DE CHEZ NOUS
Le sac du sel qui se vendait à 130-150milles, il faut désormais payer 240milles-250milles pour s’en procurer, le sac de manioc, le kilo de fonio, le riz du pays, les fruits et les légumes…Tous ces produits ont connu une augmentation des prix. Et les foyers à faible niveau, qui consacrent tous leurs revenus à l’alimentation, sont les plus touchés.
- LES SOLUTIONS ENVISAGEABLES
Pour alléger la souffrance de cette population, les autorités compétentes doivent réduire les restrictions sanitaires, faciliter l’accès aux commerçants et pourquoi pas mettre en place quelques reformes pour permettre aux uns et aux autres de subvenir à leurs besoins primaires, surtout à quelques semaines du mois de Ramadan.
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