Alors qu’elle espérait marquer son retour dans les éliminatoires de la CAN U-17 après plusieurs années de suspension pour fraude sur l’âge, la Guinée vient à nouveau de commettre les mêmes erreurs. À quelques heures de son premier match dans le tournoi UFOA-A qualificatif pour la CAN des moins de 17 ans, le Syli cadet a été disqualifié par la Confédération Africaine de Football (CAF), remettant en question son avenir dans la compétition.

Dimanche 21 octobre, la Commission d’organisation du tournoi UFOA U17 a annoncé publiquement les résultats des tests IRM effectués sur les équipes participantes. Ces tests ont révélé que trois sélections, dont celle de la Guinée, avaient dépassé le nombre de joueurs éligibles. En conséquence, les équipes U-17 de la Guinée, de la Guinée-Bissau et de la Sierra Leone ont été exclues du tournoi. Cette décision représente un nouveau coup dur pour la Guinée, qui voit ses espoirs de qualification pour la CAN U-17 2024 s'envoler.

Face à cette récidive, la Fédération Guinéenne de Football et les autorités sportives doivent impérativement situer les responsabilités et sanctionner les fautifs. Ce n’est pas la première fois que la Guinée se trouve confrontée à un tel scandale : déjà en 2019, après la CAN des cadets en Tanzanie, le pays avait été suspendu pour deux éditions pour les mêmes raisons. Cet épisode laisse à penser que la Guinée n’a pas tiré les leçons du passé, plongeant une fois de plus son football dans une situation embarrassante.