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La Ligue guinéenne de football professionnel (LGFP) est plongée dans une crise après le boycott du championnat national par 12 clubs sur 14, en raison d'arriérés de subventions. Ces clubs exigent le paiement des montants promis pour la saison 2023-2024 et une clarification sur le financement de la nouvelle saison avant de reprendre la compétition. Selon les accords, chaque club de Ligue 1 devrait recevoir 80 millions de francs guinéens, et les clubs promus 40 millions, mais aucun paiement n’a été effectué à ce jour.

 

Le président de la LGFP, Lucien Bendou Guilao, reconnaît les difficultés financières dues à des désaccords entre la Fédération guinéenne de football et le sponsor officiel, Guicopress. Il appelle toutefois les clubs à reprendre le championnat, soulignant l’importance de respecter les calendriers de la CAF et d’éviter des coûts inutiles pour les équipes déjà en préparation. Il assure que la moitié des fonds nécessaires a été mobilisée et demande aux clubs de coopérer en attendant le reste.

 

Les clubs frondeurs, soutenus par le champion en titre, Milo FC, maintiennent leur position, dénonçant l’impact du retard des subventions sur leur préparation et la compétitivité de la Ligue 1. Dans un ton plus ferme, Lucien Bendou Guilao avertit que si les clubs refusent de jouer, la LGFP pourrait déclarer une année blanche, bien qu’il suspecte des motivations cachées derrière ce boycott, notamment des tensions avec le sponsor Guicopress ou la Fédération.

 

La première journée du championnat est programmée pour le 14 décembre, l’impasse persiste. Mais le stade de kankan est resté fermé à l’équipe visiteur. Le redémarrage du championnat reste donc compromis.

 

 

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