Alors que la Guinée était candidate à l'organisation de la CAN 2019, Issa Ayatou, président de la Caf à l’époque, a plutôt attribué celle de 2023, sans passer par l'appel d'offre.
Pourtant, l'article 39 des statuts et règlements de la Caf stipule que « le comité exécutif désignera le où les pays hôte (s) chargé (s) de l'organisation de l'édition pour laquelle ils se sont portés candidats ».
Ensuite, l'article 28 précise que « le comité exécutif désignera le pays hôte 6 ans avant la date prévue pour le début de la compétition ». Or, La Guinée a été désignée en 2014, soit 9 ans avant la CAN.
Mais les inquiétudes des fans du cuir rond se situent au niveau du retard que le pays à accumulé. Une action qui pousse certains à se poser la question jusqu'où notre Guinée est-elle capable d'organiser une CAN ? Car depuis l'attribution de celle de 2023 en 2014, rien n'est fait à part la mise en place du COCAN (comité d’organisation de la coupe d’Afrique), qui, jusqu'ici n’a connu qu’une seule rencontre de prise de contact entre les différents membres.
Sachant que la CAN va se jouer désormais à 24 équipes au lieu de 16, chaque pays hôte est obligé d'avoir 6 sites pour la compétition. Et la Guinée, depuis 2011-2012 est incapable d'opérationnaliser le stade de Nongo. Les guinéens connaissent bien l’état pitié du vieux stade du 28 septembre.
A rappeler que PHILIP CHIYANGWA, président de la Fédération Zimbabwéenne de Football et du CASAFA, n'a cessé de répéter qu'il s'opposera toujours à l'organisation de la CAN au Cameroun en 2019, de la côte d'Ivoire en 2021, mais surtout en Guinée en 2023.
Par Mamoudou Diallo
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