Nommé par décret présidentiel depuis le 17 octobre dernier, le nouveau Conseil d'administration du Bureau guinéen du droit d'auteur (BGDA) a officiellement débuté ses activités. Ce mercredi 9 novembre dans les nouveaux locaux du BGDA à la minière, la cérémonie de passation de service entre les Conseils d'administrations entrant et sortant a précédé le début des activités. L'événement a réuni plusieurs hauts cadres du ministère de la Culture, du tourisme et de l'artisanat, dont le ministre Alpha Soumah alias Bill de Sam.
En place depuis 2011 Moussa Célestin Camara, Président du conseil d'administration sortant a exprimé sa reconnaissance au nom de son conseil d'administration d'avoir eu l'occasion de présider ce conseil pendant 11 années de bons et loyaux services. Il se dit satisfait de ce qu'il a pu accomplir pour la culture et ses acteurs pendant ses années de service et affirme se mettre à la disposition des autorités compétentes pour tout autre besoin et/ou précision.
Sékouba Diakité, président du Conseil d'administration entrant, rappelle que le CA est un organisme de contrôle, de gestion et de partage conformément aux textes de loi. « Dans le cadre de la protection, je vous garantis que nous serons au côté de la direction générale et faire en sorte que cette perception qu’on attend soit effective. Nous ferons en sorte que la mission qui vous a été assignée par le président de la transition soit matérialisée au niveau du BGDA en faveur des artistes, en faveur des créateurs… ».
Le patron du département de la culture en ce qui le concerne, rappelle que « la culture est l’un des secteurs de mon département qui tient réellement à cœur le président de la transition. Dès au départ, il s’est fixé lui-même des critères très stricts pour la sélection d’un ministre qui va lui faire honneur. Pour ce qui est du BGDA, dès au départ, nous avons compris qu’il avait le véritable problème notamment dans l’ordre structurel et fonctionnel. Nous avions à faire avec des textes caducs qui réglementaient ce secteur ; nous avions à faire à des velléités d’enrichissement illicite ; nous avions à faire à certains cadres qui n’avaient rien à faire des problèmes des hommes de culture et des artistes. Ce que nous avons fait qui est tout à fait naturel, c’est d’essayer de renverser la tendance. Donc, nous avons commencé par retoucher ce texte ».
Pour répondre à ceux qui pensent que les artistes tardent à percevoir leurs droits Bill de sam précise : « nous sommes dans la mise en œuvre. C’est la dernière étape, c’est elle qui détermine comment percevoir et comment repartir. Le travail se fait du côté de la douane et notre conseiller juridique et celui du BGDA ont commencé la procédure du côté de la douane. La méthode choisie a été acceptée et très bientôt ça sera un problème de plus qui est réglé ».
Bonne nouvelle pour les porteurs d’œuvres d’art guinéens.
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