Le Premier ministre, Amadou Oury BAH, a présidé ce jeudi 16 janvier, une réunion avec les ministres en charge de l’Environnement et du Développement durable, de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, ainsi que des experts en environnement.
À l’ordre du jour : le processus d’inscription du massif du Fouta Djallon au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Ce massif, considéré comme un joyau naturel et culturel de la Guinée, représente un grand potentiel pour le rayonnement international du pays. Le Premier ministre a réitéré l’urgence de valoriser et de préserver ce trésor national. « Mettez-vous au travail, car vous êtes la Task Force », a-t-il martelé, insistant sur l’importance d’une coordination exemplaire entre les ministères concernés et d’un engagement sans faille des parties prenantes.
L’un des points clés abordés lors de cette rencontre est la nécessité de mener des études approfondies sur la nature des sols, un aspect déterminant pour le dossier de candidature auprès de l’UNESCO. Le gouvernement entend également mobiliser les communautés locales et les organisations de la société civile afin d’assurer une approche inclusive et participative. Le Premier ministre a souligné que ce projet dépasse les frontières institutionnelles : « C’est une cause nationale qui appelle l’engagement de tous. »
Cette initiative marque une étape décisive dans la reconnaissance du Fouta Djallon sur la scène internationale. Si l’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO est obtenue, elle offrirait une visibilité accrue à cette région, tout en renforçant la préservation de son environnement unique et de son riche patrimoine culturel.
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