Le chanteur ivoirien Tiken Jah Fakoly, à récemment sortie son onzième album international, baptisé « Braquage de pouvoir ». Dans cet opus, le natif de la ville d’Odienné au Nord-Ouest de la Côte d'Ivoire, qui est resté fidèle à son côté panafricanisme, « critique les présidents et les chefs religieux qui endorment les populations », mais parele aussi des situations comme celle des enfants abandonnés. Des messages qui selon lui, ont de bien meilleures chances d’atteindre leurs cibles grâce aux réseaux sociaux.
De ses nouvelles opportunités (les réseaux sociaux) pour présenter ces œuvres au monde, Doumbia Moussa Fakoly, compte toucher un large public, notamment la jeunesse africaine.
« J’ai 54 ans et je dis les choses d’une autre manière que quand j’avais 20 ou 25 ans. Mais notre combat au niveau de la jeunesse africaine a porté ses fruits, renforcé par les réseaux sociaux car les jeunes peuvent s’exprimer, prendre la parole, donner leur vision des choses. » A-t-il dit
Cependant, conscient d’un tel avantage, l’auteur du titre « Le monde est chaud » dans une interview accordée au média "Pan-African-Music" déplore également la mauvaise utilisation de cet avantage.
Les réseaux sont à double tranchant aussi : ils permettent de s’exprimer mais sont facilement manipulables. «
« Oui c’est à double tranchant et c’est dommage, car ça aurait dû être une aubaine pour nous, un outil pour rassembler dans les combats et malheureusement ils sont souvent utilisés aujourd’hui pour s’insulter, pour s’acharner sur des gens. Ça devrait être un outil pour nous, comparé à nos parents qui n’avaient pas été à l’école, qui n’avaient pas accès aux infos sur la politique internationale. Aujourd’hui, on a nos télés pour dire ce qu’on pense. C’est ce qui nous a manqué par le passé, pour nous réunir, dénoncer des choses ensembles. Il faut garder le côté positif des réseaux et sensibiliser sur le côté négatif. » A-t-il précisé
Ci-dessous, nous vous invitons à redécouvrir son clip « Religion »
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