C’est dans le cadre d’un concert dont il était en tête d’affiche en France au New Norning ce 22 janvier, que le reggae-man guinéen Takana Zion, a accordé au site français reggea.fr un entretien, dans lequel il a rappelé certains aspects de sa carrière musicale et son retour sur la scène française après trois longues années d’absence qu’il qualifie de nécessaire.
Selon le « Mangana », ce break dans ses tournées qu’il s’est accordé était bien normale, car la demande d’énergie, de santé et de construction de sois même n’était pas toujours évidente, ce qui a finalement donné profil à un retour au bercail pour la réalisation de son beau complexe appelé « Zion City » qu’il n’aurait pas pu réaliser en étant sur les routes des tournées européennes.
Un peu plus loin dans ses propos, l’auteur de « Rasta Gouvernement » a évidemment dégagé certains aspects de son nouvel opus à venir « Human Supremacy », notamment son intitulé.
« Il faut que l’être humain soit vraiment conscient pleinement de lui-même, de ce qu’il représente… Un être humain qui n’a pas de respect pour un être humain ne peut pas parler de Dieu, par ce que Dieu, lui a donné le plus grand respect, en lui donnant la domination sur tous les autres êtres et l’a fait à son image. »
« Le Rastafari, c’est le respect maximum et ultime pour l’être humain créer à la ressemblance de Jah, l’homme noir est Jah, ainsi que l’homme blanc ou jaune… C’est pourquoi quand j’ai chanté cet album, je ne parle ni de suprématie noir ou blanche, je chante la suprématie humaine. » A-t-il ajouté
Et comme tout bon reggea-man africain, il ne s’est pas abstenu de toucher la situation des Africains vivants en Europe et la contrainte dans laquelle se trouve son continent
« Il faut qui ait la paix, l’entente, et le respect entre les peuples, et que les gens ait le même droit, pourquoi quand les gens viennent de l’Europe en Afrique ont les appels les expatriés et quand nous nous venons ici, on nous appelle les immigrés. »
« Plus de respect entre les être humain que chacun considère son prochain, mais tout est basé sur le matériel et donc quand une nation est pauvre et qu’elle est amenée à demander de l’argent par-ci par-là, au Fmi et tout, c’est déjà mort, et jusqu’à présent l’Afrique n’est pas indépendante par ce que spirituellement nous sommes encore dominé. Donc Takana, c’est le symbole de la souveraineté noir, la souveraineté du continent africain, de la souveraineté du Rastafari dans le monde entier. Une nation doit est libre spirituellement pour pouvoir contrôler son destin politique aussi et social. » A-t-il amendé
Une interview riche de détail que nous vous laissons suivre ci-dessous.
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