La première reine de beauté guinéenne à atteindre le Top 40 de Miss Monde, a suscité la controverse avec sa tenue près du corps et "très révélatrice", lors du concert de Fally Ipupa, qui a été largement partagée sur les réseaux sociaux. Jusque là silencieuse, Saran Bah puisque c’est d’elle qu’il s’agit a enfin brisé le silence en réponse à ses détracteurs et soutient les images audacieuses qui ont fait sensation sur Internet.

« Pour les photos osées, je pense que c’est une question de perspective. Le narratif qui est là, ce n’est pas moi qui ai créé, c’est une partie de la Guinée qui se disait qu’elle ne se dénudait pas, maintenant elle se dénude. J’ai toujours été moi et je pense que ça revient à chacun de percevoir les choses comme il l’entend… Je l’assume, je l’ai portée, il n’y a pas de problème. »a-t-elle déclaré.

Bien que Saran Bah admette avoir porté des tenues révélatrices pendant son temps à Miss Monde, elle a choisi de ne pas les publier en ligne en raison de la permanence d'Internet.

« C’est vrai que j’ai refusé de mettre des tenues beaucoup plus osées à Miss Monde. J’en ai mis mais je n’ai pas forcément mis sur internet parce que l’internet c’est bien, mais ça reste dans 10 ou 15 ans. On va ouvrir Facebook et on va voir des choses qu’on apprécie pas forcément. Je sais que je suis une personnalité publique, donc j’essaie de faire attention au maximum au contenu sur internet. »

Pour ce qui est de son style vestimentaire pendant et après le concours de beauté, Saran Bah souligne : « On devrait pouvoir être au contrôle des choses qu’on poste sur les réseaux et il n’y a pas de changement vis à vis de ma personne avant Miss Monde, pendant et après pour pouvoir avoir les meilleurs représentants. Je choisis ce que je mets et si les choses se retrouvent sur l’internet c’est pas mon choix. Il faut accepter ça. Ça ne vient pas de moi. »

En dépit des critiques, Saran Bah a choisi de rester fidèle à elle-même et d'assumer ses choix vestimentaires, tout en soulignant la nécessité de contrôler le contenu que l'on publie en ligne. En fin de compte, elle a déclaré que chacun est libre d'interpréter les choses à sa manière, mais elle a assumé pleinement la responsabilité de ce qu'elle porte et a refusé de laisser les opinions des autres la définir.