L’autobiographie de Yeo Moriba, la mère des frères Pogba, est parue mercredi ! Dans ce livre, l’ancienne capitaine de l’équipe féminine guinéenne, se confie sur sa venue de la Guinée, ces Petits boulots, l’incroyable parcours de ses fils, le titre mondial, piège et trahisons. Et notamment cette affaire d’extorsion en bande organisée contre Paul qui a conduit Mathias en prison.
La mère des frères Pogba, pour une première fois raconte son parcours dans une autobiographie, intitulé « Et à la fin, on gagne » édité chez Fayard. Elle n’a pas manqué de mettre en gras l’affaire entre Paul et Mathias qui lui « brise le cœur », même s’elle n’avait pas l’intention de raconter. Car c’est une affaire triste qui a évidemment frappé la famille Pogba, ces dernières semaines et dont la portée n’est pas encore complètement connue. « On m’a dit de la rajouter, au début je ne voulais pas, c’était difficile, et puis le livre était déjà fait. Mais cet épisode est arrivé... C’est très difficile d’en parler », a-t-elle raconté à l’AFP.
Dans l’épilogue, relayée par Leparisien.fr, Yeo Moriba évoque ainsi ces accusations qui ont conduit un de ses jumeaux, Mathias, en prison, pour des soupçons d’extorsion en bande organisée contre le petit-frère, Paul. Selon elle, dans ces affaires de chantage, l’aîné est tombé dans « un piège, il a été manipulé, braqué par des personnes qui étaient proches de nous. On s’est senti trahis ». « Ce sont de gros, gros requins », attisés par « la jalousie extrême », lâche-t-elle.
Mais elle avait surtout envie de parler d’autre chose dans sa biographie, une idée poussée par ses fils (il y a aussi Florentin, le jumeau de Mathias). Yeo Moriba décrit « une famille liée par une même adoration, celle du ballon rond, auquel nous devons tant ».
Yeo Moriba, avec ses fils, lors de la victoire de Pail (trophée dans les bras) et des Bleus au Mondial 2018.
Dans une scène du livre, écrit avec la journaliste Clémence De Blasi, elle bluffe ses garçons en leur montrant qu’elle tripote parfaitement le ballon. « Quand je leur ai raconté que j’avais joué au foot ils m’ont dit : Comment ça? Mais bien sûr que j’ai joué au foot, j’étais capitaine de mon équipe, à l’époque c’était la première fois que des filles jouaient (en Guinée). Ça les a épatés, c’est un très bon souvenir. Je jouais souvent avec eux à Roissy-en-Brie », où ils ont grandi.
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