Le Horoya n’a pas dit son dernier mot dans le dossier Gnagna Barry. Lourdement sanctionné avec son joueur, le club va interjeter appel contre la décision prise par la chambre de litiges de la FIFA. La bataille judiciaire autour de l’affaire Gnagna Barry n’est pas encore terminée. Quevilly Rouen Métropole (D2 France), appuyé par le Santoba de Conakry (D2 Guinée), a gagné la première partie, mais le Horoya AC (D1 Guinée) n’abdique pas de sitôt. L’octuple champion de Guinée va déposer un recours pour contester les sanctions qui lui ont été infligées avec son joueur, Yakhouba Gnagna Barry.
« Le Horoya a décidé d’interjeter appel », a annoncé le secrétaire général du club, Kroutimy Mady Kaba, chez nos confrères de CIS Médias. Il ajoute que le Horoya a « des arguments solides » pour faire face à cette situation. « C’est pourquoi nous restons sereins et nous disons que nous ferons en sorte, avec tout ce qu’on a comme avantages et tout ce qu’on a comme éléments, que le droit soit dans cette affaire », a assuré Kroutimy Mady Kaba.eur, le club va interjeter appel contre la décision prise par la chambre de litiges de la FIFA.
Parmi les arguments dont dispose le Horoya, il y a le fait que Yakhouba Gnagna Barry nie catégoriquement avoir signé un contrat avec Quevilly Rouen Métropole, avant de s’engager avec les Rouge et Blanc de Matam. « Le joueur ne nous a jamais dit qu’il avait signé un contrat avec Quevilly. Maintenant, au vu des dossiers et d’après les études faites au niveau de la FIFA, il a été dit qu’il y avait des similitudes dans les signatures, mais des différences ont été constatées au niveau de ces signatures. Donc c’est aussi un point d’incohérence par rapport à ce dossier », relève-t-il.
Pour le secrétaire général du Horoya AC, ce problème ne devait même pas concerner son club. Car, dit-il, en recrutant Gnagna Barry, le HAC n’a pas traité avec Santoba ou Quevilly, mais plutôt avec le Stade africain, le club formateur du joueur. « Ce qui se passe maintenant ne concerne pas le Horoya. Parce que le Horoya ne s’est mêlé entre Santoba et Quevilly. Nous, nous avons eu le joueur sous nos mains dans le cadre d’une convention de prêt signée avec le Santoba, avec une clause préférentielle. Et avant même l’expiration de la date de la convention, Santoba a pris le joueur et l’a envoyé en Sierra Leone, sans nous informer, dans le but de le faire changer de nationalité et le faire voyager.
Cela a été perçu par le club formateur du joueur, qui a immédiatement déposé une plainte au niveau de la Fédération (Fédération guinéenne de football, ndlr). Le Santoba et le Stade africain ont été convoqués à la Fédération devant la commission juridique et après tout, le joueur a été remis à la disposition du Stade africain.C’est suite à ça que le Stade africain est venu frapper à notre porte pour nous demander si nous étions toujours intéressés par le joueur. Nous avons dit que nous étions effectivement intéressés et nous avons fait la transaction avec le Stade africain. Donc nous n’avons rien à voir avec Santoba et nous n’avons rien à voir avec Quevilly », a laissé entendre Kroutimy Mady Kaba.
A rappeler que la chambre de litiges de la FIFA a reconnu Yakhouba Gnagna Barry coupable de rupture unilatérale du contrat qu’il aurait signé en juin 2021 avec Quevilly Rouen Métropole. Elle a interdit au joueur de disputer de matchs officiels pendant quatre mois et au Horoya de recruter de joueurs pendant les deux prochaines années.
Le joueur et son club sont aussi condamnés solidairement à payer un montant de 96,250 Euros, majorée d’un intérêt annuel au taux de 5% à compter du 15 novembre 2021 jusqu’à la date du paiement complet.
Source : Foot224.com
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