En janvier et fevrier prochain, se jouera en Côte d’Ivoire, la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN). Alors que le Syli national de Guinée va prendre part à ce tournoi du football africain, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Lansana Béa Diallo promet que les joueurs du syli ont assez de potentialités pour aller loin dans cette compétition.
Selon Béa Diallo, le Syli est dans les conditions nécessaire pour remporter la compétition : « Ils sont trop dans le luxe. Pourtant, ce n’est pas le luxe qui compte. Ils ont perdu contre quelle équipe au dernier match ? C’étaient des professionnels ? Pourtant, ils étaient dans des conditions. Ce n’est pas le luxe qui permet aux joueurs d’être au mieux. On va les mettre dans de meilleures conditions (…). Les conditions de la CAF sont claires, les hôtels doivent avoir des normes standards. Il faut au moins des hôtels de 4 à 5 étoiles. Ça veut dire que les normes ont été respectées. S’ils estiment qu’ils ne peuvent pas être là et qu’il faut aller ailleurs, on cherche à trouver des solutions ».
Le ministre rajoute que ça coute beaucoup d’argent pour les envoyer à la CAN, aller les supporter, les primes, l’encadrement. « Ce qui est mis en place est colossal. Il y a un hôtel qui est gratuit, mis à disposition. Le gouvernement n’a pas un franc de plus à mettre dans un autre hôtel », rapporte visionguinee.
Bea Diallo estime que « ’les demi-finales, c’est beaucoup par rapport à l’équipe qu’on voit. Individuellement, on a une équipe qui peut être championne d’Afrique, qui peut se qualifier pour la Coupe du monde. C’est clair. Mais l’entraineur a un travail à faire aujourd’hui (…). Tous les miracles sont possibles. Le Maroc ne faisait pas de résultats extraordinaires avant d’être en Coupe du monde. L’entraineur a été changé à quelques mois, mais celui qui était là n’était si mauvais que ça ».
Rendez-vous le 13 janvier prochain chez les Elephants de la Cote-d’Ivoire pour vivre la plus prestigieuse compétition du football africain.
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