Dans l'univers sans concession du rap français, les joutes verbales et les conflits font souvent rage. Cette fois-ci, Booba, figure emblématique et redoutée pour ses clashs, a pris pour cible deux pointures du rap hexagonal : Gazo et Gims. Utilisant son levier médiatique imposant, son compte Twitter, suivi par plus de 5 millions d'abonnés, le Duc de Boulogne a décidé d'exposer ce qu'il estime être une fraude massive dans le calcul des likes, des commentaires et des abonnés de ces artistes.

Selon lui, ces chiffres artificiellement gonflés visent à augmenter de manière déloyale les écoutes de leurs morceaux. Booba, manifestant son scepticisme quant à cette pratique, a également pointé du doigt le manque de "valeur artistique" que ces méthodes controversées pourraient engendrer. Ses tweets polémiques ont rapidement fait le tour des réseaux, mettant Gazo et Gims dans une position délicate, sous le feu des spéculations et de l'interrogation sur leur intégrité artistique.

Pour l'heure, les principaux intéressés n'ont pas réagi publiquement à ces accusations de tricherie émises par le Duc. Ce silence laisse place aux spéculations quant à la véracité de ces allégations et alimente les débats sur la crédibilité artistique dans l'industrie musicale.