Pendant que certains artistes rappeurs déclarent sur tous les toits, d'avoir ressuscité ce genre musical en Guinée, d'autres ont pris le contre-pied de cette observation, pour annoncer que le rap est mort. Et cela ne date pas d'aujourd'hui.

Au cours d'une émission télévisée, l'animateur culturel, Séné Diallo, très nostalgique de l'ancien génération, a déclaré sans avoir froid aux yeux, que depuis belle lurette, le rap guinéen est enterré. Il a suffi que le duo d'animateurs de l'émission “Thé ou Café ” de Djoma TV lui pose la question sur le meilleur promoteur de la culture, dans ces dernières années, pour qu'il se déchaîne contre le fait que Malick Kebé, actuel directeur du Fodec, qui selon lui n'aurait pas eu la bonne réflexion en laissant la main à quelqu’un d'autres, sur l'organisation du festival le "Rap Aussi"qui a mis sous lumière beaucoup d'artistes à l'époque. Raison pour lui d'assumer ses propos « le rap est mort ».

Dans ses arguments, il (Séné) n'a pas manqué de souligner qu'à l'époque, la Guinée était presque devenue un pôle d'attraction du rap, en Afrique de l'ouest. Mais hélas, tous les festivals allant dans le sens de la promotion de ce genre musical, n'existent plus dans l'arène. Une déclaration qui ne plaira pas forcément la bande à Djanii Alfa, Hezbo-Rap.

En dépit de son observation, il est à noter que la nouvelle génération du rap 224 est en train de mieux que peut, pour ressusciter la musique Underground.