Du 25 au 28 avril dernier, la ville de Kindia a accueilli la 12 édition du Festival Monde Sans Frontières. Cet événement s’est déroulé au village rasta Faso Kele autour du thème ‘’Education environnementale’’. Ce festival est une initiative de l’association Faso Kele en collaboration avec ACT Afrique-Europe-Interact. A travers cet événement, les organisateurs ambitionnent de créer un monde sans frontière, un monde meilleur, de paix, de justice et de solidarité. Selon l’initiateur principal de ce projet, Gbassikolo Kibaro Kakoulima Konaté de Faso Kele et président du Mouvement Rasta de Guinée (MOURAG), ce festival est venu pour pouvoir créer un espace de symbiose entre les hommes, la nature et les animaux
« Parce que l’homme en voulant dévaloriser l’humanité, ils ont essayé de créer la division avec des différentes classes sociales entre les hommes. Cela a créé une grande frontière réduisant les hommes en miniature. Donc pour nous, le Festival Monde Sans Frontières a pour objectif de rétablir tous ces problèmes concernant l’humanité sans distinction de couleur, de race, de sexe et de religion », a-t-il expliqué
Durant quatre jours à Kindia Samaya dans le district de Kondeya, des artistes comédiens, chanteurs et danseurs ont profité de leurs prestations scéniques pour véhiculer des messages allant dans la protection de l’environnement. Mais pour mieux toucher la cible, les organisateurs ont misé sur la troupe théâtrale ‘’Fangni Malankhi’’ de Kindia. « Parce que nous avons compris s’il s’agit seulement de la musique pour dire protégeons l’environnement, les gens ne se retiennent pas pour écouter. Car la majorité se mettra à danser.», souligne Gbassikolo Kibaro Kakoulima.
Le thème de cette 12 édition ‘’Education environnementale’’, n’est pas fortuit.
« Parce que nous avons remarqué le changement climatique qui vraiment à travers le monde et même chez nous, est en train de sévir. Il fait beaucoup plus chaud que d’habitude. On vient par le festival, informer la population et sensibiliser la population de ne pas couper les arbres fruitiers et les transformer en charbon, mettre des feux accidentels… L’Afrique doit vulgariser la forêt, garder la faune et la flore et protéger les animaux.», a affirmé le doyen de Faso Kele et membre d’honneur du MOURAG, Minko (Tonton Rasta). Pour plus de visibilité sur les prochaines éditions, Tonton Rasta fait une invite. « On ne dira pas que le Festival Monde Sans Frontière est 100% rasta, mais à la base, c’est les rastas qui l’organisent. Dans les jours à venir, nous demandons qu’on prenne en considération le rasta pour utiliser en bon échéant son idéologie, sa façon de vivre, le ‘’I and I’’ qui signifie un et solidarité, et toutes les bonnes pensées qui ressemblent les humains… Avec les 12 années du festival, on ne va pas dire qu’on fait la même chose, mais on évolue petit à petit. On compte sur les médias pour nous faire la propagande et interpeler les gens à assister au festival.»
A noter que la 12 édition du Festival Monde Sans Frontières, a été marquée par un carnaval faisant le tour de Kindia, le Sound System, des séances Nyabinghi et quatre jours de spectacles avec la participation des artistes du MOURAG et d’autres jeunes talents de la localité.
Source Aboubacar Fodé Bangoura (tabouleinfos.com)
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