La Guinée ne s’est pas contentée d’une simple participation symbolique au FEMUA 2025. En tant que pays invité d’honneur, elle a déployé une stratégie ambitieuse, portée par une coordination nationale intersectorielle.
À l’origine de ce dispositif, le ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, qui a confié au Service National des Industries Culturelles et Créatives (SNICC) la mission de piloter cette représentation.
Pour Macka Traoré, Directeur Général Adjoint du SNICC, cette mobilisation collective est le reflet d’une vision claire portée par les plus hautes autorités :
« Tout a été peaufiné à Conakry. C’est une stratégie validée par le ministre de la Culture, avec un mandat clair : vendre la destination Guinée à travers la culture, le tourisme et l’artisanat. »
Ce n’est donc pas un hasard si la délégation guinéenne compte aussi bien des artistes que des techniciens, des agents culturels publics, des structures privées, et même des anciens ministres de la Culture. Une diversité qui témoigne d’un véritable esprit de représentation nationale.
« Quand le président de la République reçoit personnellement le commissariat général du FEMUA, vous comprenez que toute la Guinée est engagée. Ce n’est pas un simple déplacement d’artistes, c’est l’image d’un pays que nous portons. »
Ce choix d’associer secteur public et privé dans la même dynamique est salué par les organisateurs du festival. Une démarche inédite qui redonne à la culture son rôle de soft power et de levier diplomatique, à travers une organisation où chaque détail a été pensé : accueil, logistique, branding, communication.
« Nous avons même fait appel à des agences d’hôtesses et des régisseurs du privé. Ce sont des Guinéens compétents. Le ministre nous a dit de mobiliser tous ceux qui peuvent renforcer cette présence. »
Par ce coup de maître, la Guinée montre que la réussite culturelle à l’international repose sur bien plus que la scène : elle s’ancre dans une planification concertée, une coordination des compétences, et une volonté politique affirmée.
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