Depuis son lit d'hôpital, l'ex président des productions TWM a réveillé le débat sur les cachés des artistes pour une prestation tout en affichant son regret de constater selon lui, que la Guinée soit l'un des rares pays où on dévoile le contrat d’un artiste sur la place publique.

 

 

Dans cette tribune, l'opérateur culture a dénoncé cet état des faits et se tape poitrine pour rappeler qu'il est le seul qui du paquet dans ce secteur pour organiser des spectacles et payer des artistes à la hauteur de leur talent.

 

« D'abord je suis au regret de constater que la Guinée est l’un des rares pays au monde où on parle publiquement des cachets. Ce qui est grave, et contraire à la règle de ce métier. »

 

« Le mot cachet est un élément de contrat à la discrétion du diffuseur, de l'artiste, et du manager. À cet effet, chaque partie à l’obligation de veiller à son caractère de confidentialité »

 

Selon lui, seules les parties engagées et les autorités administratives peuvent avoir accès à un document de contrat.

 

« À part ces trois individus, seules les autorités administratives pour des raisons fiscales, peuvent avoir accès à une copie avec le stricte respect de l’éthique dans l’exécution de leur travail, sans avoir le droit de divulguer des informations dont ils auraient eu connaissance. »

 

Plus loin, Tidiane montre sa nervosité ; ”Trop c'est trop.

 

« Est ce qu'on m’a donné un montant du gouvernement ou du ministère de la culture pour donner à un artiste Guinéen ? »

 

« Je ne suis pas un commis de L'Etat qui gère un fond public et qui doit rendre compte au peuple » a précisé Tidiane Soumah »

 

 

Autrement pour s'adresser au département tutelle, le producteur des événements n'a pas caché ses mots, il les dit sans complaisance.

 

« J'aurais aimé entendre de la culture , qu'elle est décidée à financer plus les artistes guinéens dans leurs productions, et mise à marcher pour qu’ils dépassent les autres d'ailleurs, voilà ce qu'on attend  de vous; que de nous rendre responsable du bas niveau des cachets  des guinéens, voila comment une autorité doit avoir une attitude d'orgueil national, que de vouloir faire croire aux artistes que c'est nous le mal, pas le département de la culture,  nous qui sommes endettés pour les payés, ou les recettes en francs guinéens, sont nulles en valeur monétaire; de grâce au moment où eux artistes, ils sont déjà payés  a 100% »

 

Pour finir l'auteur de la tribune rappelle qu’est l'un des rares opérateurs culturels qui dépense plus de 90 mille euros dans un spectacle.

 

« Qu'on prononce mon nom ou pas, je suis celui qui avec mes associés, a payé 90 ou 100 mille euros, au plaisir de la jeunesse et du public de mon pays la Guinée, qui est fidèle à moi depuis 26 ans. La culture ou certains saboteurs du milieu culturel m’ont félicité ! pour avoir payé en Guinée un record de 140 millions à un artiste Guinéen pour 2 heures de spectacle en 2012 (Takana )  ? ou un autre a 20.000 euros en 2013 au Novotel (Bambino) »

 

Voilà la quintessence de la tribune de Tidiane Word Musique.

 

Moudias

 

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