CAN

L'Association internationale de la presse sportive manifeste sa déception quant à l'attitude de certains journalistes ayant obtenu l'accréditation pour la CAN 2023. Ces derniers jours, plusieurs incidents impliquant les médias ont été constatés, notamment une altercation entre des reporters sénégalais et guinéens, ainsi que des sifflements de journalistes ghanéens envers leurs propres joueurs. Dans un communiqué diffusé le 31 janvier, l'AIPS rappelle le rôle essentiel du journaliste.

 

«Entre batailles rangées, attaques, invectives, c'est un spectacle désolant que certains confrères livrent à la face du monde depuis le début de la CAN. Les espaces de travail des médias (tribune de presse, zone mixte, salle de conférence) ont été transformés en ring de boxe», déplore l’AIPS. Elle poursuit : « Le journaliste ne peut pas être considéré comme un supporter. C'est pourquoi nous invitons tous les confrères à être raisonnables et à travailler dans le respect des règles d'éthique et de déontologie».

 

Selon des informations, une autre altercation aurait éclaté entre des journalistes marocains et congolais après le match RD Congo-Maroc lors de la phase de groupes. La presse marocaine a notamment accusé les journalistes congolais de comportements violents. Selon le récit des médias marocains, un journaliste congolais aurait tenté d'asséner un coup de poing à un confrère marocain, qui a réussi à l'esquiver. Ce même journaliste aurait également été la cible d'un jet de bouteille.

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