Lors de la conférence de presse de l'Agence nationale de sécurité sanitaire dans ses locaux, le Dr Sakoba Keita a dans son compte rendu des situations épidémiologiques en Guinée, mentionné des cas de covidés qui serait signalé dans certains boîtes de nuit de Conakry.

L'un des tenanciers de ses lieux de loisirs a déploré le manque de respect des mesures édictées par les autorités dans leur secteur du côté de ses pairs. Et il demande la libération immédiate des personnes interpellées par la police guinéenne.

« Nous demandons aux autorités de les libérer. C’est un délit contraventionnel et non un délit répressif qui entraine une privation de liberté. Parmi eux, il y a des enfants, des étudiants qui sont en train de faire des examens. Il y en a d’autres qui sont des clients dont l’avenir est en jeu. Que les gens arrêtent d’ouvrir clandestinement les lieux de loisir. Personne n’est au-dessus de la loi. Nous demandons aux autorités, qu’à la place du couvre-feu, qu’on mette des dispositifs de contrôle sanitaire. C’est-à-dire, au-delà de zéro heure, les cartes de vaccination deviennent obligatoires. Depuis l’apparition de la pandémie Covid-19 en Guinée, nous ne faisons que tirer le diable par la queue, nous n’avons reçu aucun accompagnement de la part de l’Etat », s’est-il plaint Valy Sako, à nos confrères du site guinéenews.

Sur 58 personnes interpellées, la majorité est porteuse du virus, a expliqué le contrôleur général de la police, Bobakar Kassé, à Guinéenews. Plus loin, elle dit être ferme là-dessus. Ces unités interpelleront tous les individus qui seront à l'encontre de la loi.

« Sur 58 personnes interpelées, il y a 31 qui sont malades de Coronavirus. Nous continuons à interpeler ceux qui s’évertuent à ouvrir les bars, les maquis, les boites de nuit et autres. Tant que le couvre-feu n’est pas levé, nous partons en guerre contre tous ceux qui sont en porte-à-faux avec la loi. N’importe qui ouvre sa boîte de nuit, au-delà de zéro heure, il sera interpelé et même les clients aussi ne seront pas émargés »