Si la cigarette électronique est reconnue comme étant bien moins nocive que le tabac et comme une aide à la désintoxication efficace, ses potentiels impacts à long terme sont encore inconnus.
Selon une récente information relayé par le media français, Le Figaro, quatre chercheurs de la University College London (Angleterre) ont analysé les réponses à un questionnaire de près de 19.000 fumeurs. Tous avaient plus de 16 ans au moment de l’étude, vivaient en Angleterre et avaient fait au moins une tentative d’arrêt dans l’année précédant le questionnaire. Un peu plus de la moitié d’entre eux a eu recours à une ou plusieurs aides à la désintoxication.
Au total, 16% des participants avaient arrêté de fumer au moment où l’étude a été menée, en majorité des personnes ayant eu recours à des aides au sevrage.
Toutefois, 16,8% de ces fumeurs repentis y sont parvenus sans aucune aide. Pour les autres, les résultats montrent que la cigarette électronique et la varénicline sont les moyens les plus efficaces, avec respectivement 95% et 82% de taux de succès en plus pour leurs utilisateurs par rapport à ceux n’ayant rien pris. Les fumeurs qui se sont fait prescrire un substitut nicotinique par un professionnel de santé ont, eux, enregistré un taux de succès supplémentaire de 34%.
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