Depuis plusieurs années maintenant, les bouillons culinaires ou d’assaisonnement, sont destinés à donner de la saveur et du goût aux plats. Si faciles à utiliser, ils sont devenus incontournables, quant à leur utilisation dans les ménages et partout ailleurs. Vu le nombre grandissant des marques de ce produit sur le marché guinéen, l’intérêt de l’émission "Equation Qualité" de la station Fim FM, de ce jeudi, s’est orienté vers l’utilisation et la dangerosité de ses bouillons.
Face à l’animateur Mohamed Mara et son équipe, plusieurs invités ont été interrogés sur le sujet, notamment l’enseignant chercheur et nutritionniste Sylla Amadou, formateur à l’Office Nationale de Contrôle de Qualité (ONCQ).
Répondant à la question concernant les répercussions de l’utilisation des bouillons sur la santé et comment l’ajouter au repas, Sylla Amadou précise ceci :
« Il faut retenir est-ce qu'il y a une relation de cause à effet entre, l’ajout de ses bouillons sur la santé ? À partir de vos enquêtes, vous-même, vous avez trouvé que dans la composition en général de ses bouillons il y a du sel. Donc, quand vous mettez le bouillon et que vous ajoutez du sel, c’est que le milieu devient beaucoup plus salé. Et l’une des causes de l’hypertension artérielle, c’est le sel, parce que c’est un hypertenseur. Donc, là, il y a une cause de relation à effet entre, l'ajout du bouillon par rapport à la santé. On ne peut pas utiliser les deux à la fois… » Dit-il à l’entame
Et de préciser : « La règle d’or, si on utilise le sel de sodium, il faut alors utiliser plus de légume, qui contient le sel de potassium. »
Concernant la surconsommation de ses bouillons dans la préparation, le nutritionniste Sylla Amadou, lève l’équivoque sur la quantité à utiliser, et dévoile la règle d’or de son dosage : « En principe, la règle est qu’il faut utiliser deux bouillons pour un plat de six (6) personnes, ne pas mettre le sel, et d’ajouter beaucoup plus de légumes… » A-t-il dit.
Et de répondre un peu plus loin, à l’interrogation de savoir est ce que les bouillons présents sur le marché sont soumis à une analyse chimique systématique par l’office National de contrôle de qualité (ONCQ)
« Ce que vous devez retenir, en tout lieu, l’Etat est le garant de ça la santé de sa population, donc l’ONCQ, s’inscrit dans cette dynamique, parce qu’il a pour mission, le contrôle réel de l’application de la réglementation relative à la qualité des biens de consommation en république de Guinée. En principe, avant qu’un aliment ne soit sur le marché, il faut qu’on essaie de l’analysé. »
« Quand vous prenez les bouillons de façon générale, on regarde si la teneur en humidité est élevée ! Quelle que soit sa qualité alimentaire, si l’humidité est élevée, cela favorise l’hydrolyse de la matière grasse et l’altération de ce produit. Et également le taux élevé de l’humidité favorise le développement des micros organismes, tels que les levures et les moisissures, en conséquence, on ne parle pas de qualité à ce moment, donc c’est l’ONCQ qui détermine cela »
« Mais également on détermine la teneur en sel, parce que tout le gros problème, c’est si les normes ne sont pas respectées dans la composition »
Pour finir plus loin dans cette émission très riche d’enseignements que nous vous proposons ci-dessous, il rassure les consommateurs guinéens, sur la capacité des services de l’ONCQ, et de ses personnels.
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