Au-delà de ne pas figurer sur la première liste des anciennes gloires de la Guinée pour recevoir une indemnité venant de l'Etat, cette figure emblématique des Ballets Africains, Jeanne Macauley très fatiguée peine à joindre les deux bouts. Maladie, fatigue, manque de soutien du pays qu'elle a servi, c'est dans cet état qu'elle se trouve actuellement.

Au micro de notre confrère de la RTG, Mohamed Bangoura, Macauley est revenue sur son intégration dans ce groupe de musiciens.

« J’ai Intégré Les Ballets Africains De Guinée En 1960 Alors Que j'avais 15ans. Depuis Je Me Suis Mise À La Disposition Des Autorités Pour Servir Mon Pays. J'ai Dans Ma Besace Plusieurs Trophées Et Distinctions Honorifiques »

Parlant de cette indemnité qu'accorde l'Etat à travers le ministère tutelle, appuyer par le Bureau Guinéen des Droits d’Auteur (BGDA, la septuagénaire s'étonne de l'absence de son nom sur la liste.

« Aujourd’hui, je suis étonné d'apprendre que mon nom ne figure pas sur la liste des anciennes gloires de la Guinée. Je me demande ce que j'ai fait pour mériter ce sort. Pourtant depuis janvier 2020 mes amis prennent leurs salaires au ministère de la culture. Pour le moment je n'ai reçu la visite d'aucune autorité » 

De poursuivre « j'attire l'attention du président de la république professeur Alpha Condé et de son premier ministre Docteur Kassory Fofana chef du gouvernement de revoir mon cas car c'est maintenant qu'ils doivent agir » a lancé Jeanne Macaulay en guise de soutien 

Il faut rappeler que cette question de gloires fait assez de bruit dans le milieu sportif et culturel. Mais il est a souligné que la liste n'est pas exhaustive, elle sera élargie au fur du temps, selon le département de la culture et du sport.

Ibrahima Sory Moudias