A l’instar de leurs coreligionnaires du monde, les musulmans de Guinée s’apprêtent à célébrer la semaine prochaine la fête de Tabaski. Les autorités sanitaires annoncent que notre pays est menacé par des nombreuses variantes du coronavirus.

 

 

Elhadj Aly Jammal Bangoura, le ministre secrétariat général des affaires religieuses annonce, en collaboration avec l’Agence nationale de la sécurité sanitaire (ANSS) et le comité scientifique, compte tenu de l’augmentation des cas de Covid-19 ces dernières semaines et la menace des variants à nos frontières, qu’un protocole sanitaire a été établi.

 

Il s’agit entre autres du ‘’respect des mesures barrières, port obligatoire de bavettes, distanciation, de la réduction des temps de sermon à 15 minutes au maximum, de la dispersion immédiate des fidèles après le sermon, l’augmentation de lieux de prière pour éviter les grands rassemblements’’.

 

Avant la fête de Tabaski, les autorités ont pris des mesures pour renforcer les directives de contrôles sanitaires anti-Covid. ‘’En application de l’état d’urgence sanitaire, de l’évolution des données épidémiologiques du Covid-19, le monde traverse la recrudescence de nouveaux cas, de nombreuses variants circulent à travers le monde y compris dans certains pays limitrophes de la Guinée dont les plus virulents sont Alpha, Beta, Gama et Delta’’, indique le ministère de la Santé dans un communiqué de presse.

 

Il estime que ‘’cette situation risque de provoquer une 3e vague dans les pays où l’immunité collective n’est pas encore atteinte à cause de faible couverture vaccinationale parmi lesquels la République de Guinée avec 4%’’.

 

 

Face à cette situation, la Guinée a ‘’réactualisé’’ son protocole de contrôles sanitaires. Désormais, souligne le communiqué, ‘’au niveau des districts sanitaires frontaliers de la Sierra-Leone, de Liberia, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et du Mali, tous les passagers qui vont rentrer en Guinée à travers ces districts doivent présenter un certificat de résultats de test de Covid-19 négatifs ou avoir un certificat de vaccination datant de plus de 14 jours’’.

 

Aussi, annonce-t-on, ‘’les voyageurs à l’intérieur du pays, pour éviter la propagation à l’intérieur du pays en partance de Conakry, seront invités à présenter un certificat de test négatif ou d’une carte de vaccination’’.

 

Pour mettre en pratique ces mesures, le ministre de la Santé précise qu’une équipe de contrôle sanitaire sera installée dans les différentes gares routières dans la ville de Conakry pour contrôler tous les voyageurs et chauffeurs avant leur départ.

 

D’autres points de contrôle seront installés à la sortie de Conakry sous les différents axes. Tout passager interurbain contrevenant à ces mesures sera soumis à un payement d’une pénalité de 50 000 GNF.

 

Source : visionguinee.info

 

 

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