La quatrième édition du Salon de la lecture (Salec) se tiendra à Conakry du 19 au 24 février. Cette manifestation éducative, qui sera abritée par le Chapiteau By-Issa, sera célébrée sous le thème interrogatif suivant : "Changement climatique et protection de l'environnement, opportunité ou menace pour l'Afrique ? ". Le but est de promouvoir la lecture et l'excellence en milieu scolaire et universitaire... Elle sera précédée d'une formation de trois sur les thématiques allant dans le sens du thème principal de l'édition. Cette édition du Salec réunira un total de 81 écoles et universités de Conakry.
Le mercredi 7 février, les responsables de la structure organisatrice de l'événement "Kadiak-Communication" ont animé un point de presse dans un réceptif hôtelier de la capitale. La conférence s'est orientée sur la publication des rapports d'activité de la première édition de la Grande dictée du Salec et le lancement de la 4ème édition du Salon de la lecture. Au cours de la semaine du Salec, les débats et compétitions seront orientés vers le thème de l’édition.
Facely 2 Mara président de l'association des écrivains de Guinée a salué l’initiative de la création du Salec. Pour lui, il s’inscrit dans la promotion continue de la lecture en Guinée. « Une personne qui lit, se libère, de l’ignorance, de l’obscurantisme, de l’aboutissement. Une personne qui lit s’épanouit facilement, je voudrais signaler aussi qu’une personne qui lit voyage à travers le monde, sans bouger de son domicile. Seule la magie de la lecture favorise cela », a-t-il dit.
Un thème d’actualité
Super mentor de l'édition, l'ancien Premier ministre Kabinet Komara a rappelé les enjeux et défis climatiques auxquels l'Afrique et la Guinée doivent faire face, dans les années à venir. Le mentor Abdoulaye Yero Baldé, ancien ministre de l'enseignement supérieur a porté sa communication sur l'importance de la lecture et les défis climatiques en Guinée et dans la sous-région avec des exemples très précis.
Dans sa prise de parole, la commissaire générale du Salec Kdiatou Kaba a invité les lecteurs à s’intéresser à ce danger imminent qui ne cesse de monter en puissance. Elle n’a pas manqué de rappeler qu’à « travers la lecture, on peut faire beaucoup d’autres choses parallèles. Parce que quand on dit aux gens de lire, il ne s’agit pas seulement de lire des romans, vous pouvez lire des romans si ça vous plaît, mais lire aussi, c’est de savoir beaucoup de choses sur le climat, sur l’environnement, sur l’économie, sur l’agriculture, sur le tourisme, sur n’importe quel domaine d’activité, qui peut contribuer au développement de ce pays (…) pour nous, la lecture fait partie des cultures de transmission du savoir ».
Cette édition mettra en compétition 20 écoles primaires, 26 collèges qui feront la lecture publique et 25 lycées qui feront un concours littéraire, pour plus de 81 écoles, dont des universités. Kadiatou Kaba, rappelle qu’en prélude à l’événement « nous offrons des formations. Il ne faut pas que les écoles qui prennent part au SALEC se mettent à l’idée que c’est une compétition. C’est une compétition, oui, c’est un concours. Nous voulons que vous compreniez, c’est que quand vous venez au SALEC, c’est pour vous former, vous informer. C’est d’abord un cadre du donner et du recevoir. Il y aura donc les formations, et après, des attestations de formations et de participation seront délivrées. Cette année, les dates retenues pour la formation, ce sera du 15 au 17 février, avant le démarrage du Salon de la lecture ».
Kadiatou souligne que la particularité de cette 4ème édition du Salon de la lecture, réside sur la Grande dictée du Salec qui s’est déroulée à l’intérieur du pays. Un total de 1.138 personnes ont pris part à l’événement. Une véritable réussite pour la 4ème édition.
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